LES CELLULLE D 'OR QUANTIQUE
JEAN LUC BOZZELI
LES HUITS PREMIERES CELLULES SON IMMORTELLE
Les huit premières cellules de l'embryon sont immortelles
L’anatomie et les fonctions des cellules
Tout commence par une cellule unique, la cellule œuf. Celle-ci va se diviser en 2,4,8,16,32...
Pour atteindre le nombre fantastique de centaines de milliers de milliards de cellules
! Au début de sa vie, chacun d’entre nous n’était
donc qu’une et simple cellule, tellement petite qu’il faudrait
un microscope pour l’observer.
Les cellules ont une durée de vie déterminée
primalpainter
Certaines cellules de la peau ne vivent que 8 heures, tandis que les cellules nerveuses
et musculaires non endommagées peuvent durer toute la vie
. Les cellules qui tapissent les intestins se divisent tout au long de notre vie,
mais celles des reins et des poumons cessent de se diviser lorsque le corps atteint sa taille adulte.
200 millions par minute
Chaque minute, plus de 200 millions de cellules naissent et remplacent les
vieilles cellules qui meurent. Toutes les cellules du corps, à
l'exception des globules rouges, contiennent une molécule d'A.D.N.
Les cellules se déshydratent-elles?
Au cours de la vie, nos cellules sont remplacées par d'autres cellules qui
contiennent moins d'eau, ce qui change notre apparence. La
masse corporelle d'un nouveau-né contient environ 80 % d'eau,
mais celle d'une personne âgée pleine de rides n'en contient qu'environ 50 %.
C’est la plus petite unité capable de manifester les propriétés d’un être vivant
: se nourrir, croître et se développer.
Il existe 2 grands types de cellule :
Fonctionnement d'une cellule (IV)
Comment fonctionne une cellule ?[3]. En fait, si on sait comment elle fonctionne en théorie, les biologistes sont toujours incapables de fabriquer de toute pièce une cellule fonctionnelle. Nous verrons en dernière page qu'on s'en rapproche avec les travaux de Graig Venter mais de façon encore très simplifiée. Pourquoi ? Car il reste beaucoup de questions ouvertes et donc autant d'inconnues qui peuvent jouer un rôle encore insoupçonné et peut-être important dans l'expression de la vie. La recherche continue.
La cellule contient une multitude de vestiges ancestraux témoignant de l’évolution d’une entité de base miniaturisée. Au fil de l’évolution la cellule est devenue une entité à ce point complexe qu’elle ne peut plus être décrite aujourd’hui sans faire appel à la fois à la biochimie et à la biologie moléculaire. L’ère du microscope optique est
révolue et nous devons aujourd’hui exploiter la technologie nucléaire pour tenter de trouver une explication unificatrice à son existence.
JEAN LUC BOZZOLI
Constituants biochimiques
Sur le plan biochimique, la cellule est principalement constituée d’oxygène, d’hydrogène, de carbone et d’azote, éléments
que l’on retrouve dans la majorité des composants organiques. Elle comprend de 60 à 70% d’eau, 20% de protéines et environ 4% d’acides nucléiques. Les 6% restants sont partagés entre
les acides gras (lipides), les hydrates de carbone (polysaccharides) et d’autres constituants à l’état de traces.
Toutes les structures solides que l’on trouve dans une cellule sont des combinaisons complexes de ces différentes macromolécules.
La quantité d’eau présente dans la cellule est importante car elle représente un environnement propice au développement des réactions chimiques.
Avant toute chose, il faut faire la distinction entre la cellule procaryote, sans noyau, et la cellule eucaryote,
qui dispose d’un véritable noyau. La première regroupe les algues bleues et vertes, les bactéries, ainsi que les actinomycètes proches des moisissures.
Les cellules eucaryotes reprennent toutes les autres cellules.
Leur différence de structure est le signe vraisemblable d’un stade d’évolution différent,
la cellule simple ou procaryote étant apparue en premier lieu, avant que
l’évolution ne façonne la cellule eucaryote. Elles ont évolué chacune à partir d’une forme ancestrale
qui est probablement apparue il y a plus de 3 milliards d’années.
Structure interne d'une cellule
La cellule végétale ou animale a une dimension de l’ordre de 10-8 cm3, qui se réduit à 10-12 cm3 chez les bactéries.
Lorsque le génome eucaryote fut différencié, les fonctions se sont réparties entre le noyau et le cytoplasme.
La cellule eucaryote dispose d’une structure interne fort complexe, marquée par le cloisonnement important de ses sous-structures.
La cellule eucaryote est une entité autonome. Elle vit, se divise parfois, se nourrit et rejette
les déchets de son métabolisme dans le sang. Voyons les structures fondamentales de cette cellule.
Le cytoplasme ou cytosol est une matrice riche en eau dans laquelle baigne tous les constituants cellulaires.
Il ressemble plus à un gel visqueux qu’à une solution liquide mais il peut se liquéfier quand on l’agite fortement. Sa capacité de passer de l’état de gel à celui de liquide
participe également au déplacement des constituants cellulaires. Observé au microscope électronique,
le gel cytoplasmique apparaît comme un entrecroisement tridimensionnel de minces fils riches en protéines.
Ce maillage est le résidu d’une structure interne qui remonte à l’époque des éponges trabeculae, d’où son nom de réseau
microtrabéculaire. Selon C.de Duve, cette structure pourrait avoir un effet sur la cinétique de certaines réactions
ou même conduire à la formation d’authentiques systèmes multienzymatiques doués de propriétés spéciales.
Les échanges entre le noyau et le cytoplasme ont lieu à travers les pores nucléaires.
Le noyau en effet enveloppé dans une membrane formée d’un double feuillet de protéines
percé de minuscules pores dont le passage ne fait que 9 nm de diamètre. Ces ouvertures permettent le transfert des substances nécessaires au métabolisme cellulaire.
Seules les molécules comprises entre 10 et 60000 daltons[5] peuvent traverser ces pores, quitte
à ce que leur passage soit facilité par des protéines de transport situées sur le pourtour
et qui reconnaissent certaines substances. On estime que chaque pore voit sortir 100 molécules d’histones et entrer 3 mitochondries chaque minute dans la membrane cellulaire.
JEAN LUC BOZZOLI
A côté du noyau et du cytoplasme, la cellule eucaryote contient des cytomembranes qui enveloppen
le noyau et la cellule toute entière, lui permettant d’atteindre une dimension très supérieure à celle de la cellule procaryote. Ces membranes sont constituées d’un bicouche lipidique de 5 à 6 nm d’épaisseur constitué de deux couches de molécules hydrocarbonées hydrophobes. L’une des faces est hydrophile et orientée vers l’extérieur de la membrane.
Cette pellicule biomoléculaire contient diverses protéines qui sont enchâssées dans le bicouche, assurant les échanges de substances à travers la membrane ainsi que d‘autres fonctions. Sans ce bicouche il n’est pas exagéré d’affirmer que la vie telle que nous la connaissons n’existerait pas.
Le cytosquelette à peine visible contribue à donner une forme et une certaine rigidité aux cellules.
Sans sa présence toutes les cellules tendraient vers une forme sphérique.
Il est constitué de polymères allongés formés de protéines double alpha et bêta tubuline agencés en cercles superposés. Ils forment lesmicrotubules, sortes de petits cylindres rigides qui représentent l’ossature des cellules et qui participent également à la mitose. Le cytosquelette contient également des microfilaments qui peuvent être considérés comme les “muscles” de nos cellules et des filaments de taille intermédiaire dont le rôle reste inconnu.
JEAN LUC BOZZOLI